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IMPACT CLINIQUE DE L'INHIBITEUR DE DPP-4 SUR LA NEUROPATHIE AUTONOME SUIVIE PAR SUDOSCAN

A. Syngle, S. Chahal, K. Vohra.
Article title : Efficacité et tolérance de l'inhibiteur de la DPP4, la ténéligliptine, sur la neuropathie autonome et périphérique dans le diabète de type 2 : une étude pilote ouverte.
Neurological Sciences. 2020 Aug 15.

Une nouvelle publication de Syngle et al. dans Neurological Sciences a montré que l'inhibiteur de la dipeptidyl-peptidase-4 (DPP-4), la ténéligliptine, améliore la fonction sudomotrice et la neuropathie périphérique et autonome, et réduit l'inflammation vasculaire dans le diabète de type 2, indépendamment de son effet sur le contrôle de la glycémie.

Twenty type 2 diabetic patients received 20 mg teneligliptin daily as add-on therapy to their usual antiglycemic medications.  After 12 weeks of teneligliptin, patients demonstrated statistically significant improvements (p<0.01) in measures of sudomotor and autonomic function which were initially abnormal, mainly Sudoscan feet ESC, heart rate response to standing (HRS) and Valsalva (HRV), and blood pressure response to standing (BPS).  Vibration perception threshold (VPT) also significantly decreased (p<0.01).  Measures which were normal at baseline (BMI, blood pressure, blood pressure response to handgrip, and heart rate response to deep breathing) were not significantly improved after 12 weeks.  Additionally, while fasting blood sugar and HbA1c were significantly lower after treatment with teneligliptin (p<0.01), these changes did not correlate with improvements in autonomic or sudomotor function, suggesting a different mechanism of action.

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Effet sur divers paramètres de la neuropathie

Conclusions : Il s'agit de la première étude à évaluer l'impact clinique d'un inhibiteur de la DPP-4, la ténéligliptine, sur la neuropathie autonome et périphérique chez les patients diabétiques de type 2. Les auteurs proposent que la ténéligliptine puisse promouvoir les effets neurotrophiques déjà démontrés du GLP-1 et atténuer le processus inflammatoire, ce qui entraînerait des améliorations de la neuropathie autonome sympathique périphérique, de la neuropathie autonome cardiovasculaire et de la neuropathie périphérique. La fonction sudomotrice, un prédicteur précoce du risque cardiovasculaire, pourrait être essentielle pour identifier les patients diabétiques susceptibles de bénéficier d'un traitement d'appoint par la DPP-4. Les auteurs appellent à une étude plus large, randomisée et contrôlée pour confirmer ces résultats intéressants.

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